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L’hypnose en anesthésie

Publié en ligne le 22 octobre 2015 - Cerveau et cognition -

Actuellement, l’hypnose est de plus en plus utilisée dans les institutions de soins, tant par les médecins que par le personnel paramédical. Cette technique est loin d’être récente puisque l’hypnose était déjà utilisée au XIXe siècle. En effet, avant le développement de l’anesthésie (1846), Jules Cloquet pratiqua, en 1829, une mammectomie avec curage ganglionnaire axillaire de manière indolore, selon le chirurgien [1], chez une patiente préalablement hypnotisée par son médecin traitant, le docteur Chapelain. Le regain d’intérêt pour cette technique est probablement le résultat d’une meilleure compréhension de son mécanisme d’action, notamment son rôle dans la modulation de la douleur, grâce aux techniques d’imagerie cérébrale. D’autre part, si, à l’origine, l’hypnose était très directive et que seuls des patients « fortement hypnotisables » pouvaient bénéficier de cette technique, aujourd’hui, grâce à Milton H. Erickson, psychiatre américain (1901-1981) qui a développé de nouvelles techniques d’induction et d’accompagnement, l’induction et la maintenance d’une hypnose chez la plupart des patients qui le souhaitent est possible. Aujourd’hui encore, de nouvelles façons de procéder sont présentées dans les congrès internationaux qui font de l’hypnose un outil thérapeutique en pleine évolution.

Qu’est-ce que l’hypnose ?

L’état hypnotique est un état modifié de conscience. Cet état naturel se produit souvent dans notre vie quotidienne quand nous sommes absorbés ou concentrés. Qui ne s’est jamais retrouvé installé dans un fauteuil pour lire et ne s’est rendu compte que la lecture n’avançait pas parce que ses pensées étaient ailleurs ? Quel enfant n’a pas été un jour « dans la lune » ? Cet état modifié de conscience appelé transe hypnotique implique donc une focalisation de la conscience. Si la transe est spontanée, elle est rapidement réversible et a souvent un but de protection face à l’ennui, au stress, aux modifications de l’environnement... Mais l’apparition de ce phénomène peut également être recherchée dans un but thérapeutique. Donc, lorsque l’on vous propose de « partir en hypnose », on vous propose simplement d’utiliser des ressources qui sont en vous à un moment où vous ne pensez pas à les exploiter. Ces ressources vont être activées grâce aux suggestions proposées par le thérapeute. Le patient reste libre d’accepter ou de refuser ces suggestions.

Les caractéristiques de l’état hypnotique ont été décrites par Barell et Price [2,3] :

  • un sentiment de détente, de relaxation et de confort ;
  • une attention soutenue et focalisée sur une ou plusieurs cibles ;
  • une absence de jugement, de contrôle et de censure sur les suggestions hypnotiques permettant un accès à des réponses automatiques sans effort ni délibération ;
  • une suspension du sens de soi et de l’orientation spatio-temporelle habituelle, variable selon le degré de profondeur de l’état hypnotique.

L’ensemble de ces caractéristiques s’apparente à un état de relaxation profonde qui, à une autre époque, était comparé au sommeil. D’où le terme retenu par Braid vers 1850 d’« hypnose », du grec qui signifie sommeil. Mais si l’aspect extérieur du sujet s’apparente au sommeil, sa vie intérieure est, tout au contraire, une hypervigilance focalisée.

Comment utiliser l’hypnose en anesthésie ?

L’hypnose peut être utilisée de différentes façons.

La communication hypnotique

L’hôpital constitue, pour la plupart des gens, un milieu anxiogène favorable à l’apparition de transes spontanées qui, dans ces cas, seront probablement négatives. Un patient impliqué dans un soin ou une consultation est dans un

état d’hypervigilance focalisée sur le soignant et ses propos. Tout ce qui est dit est entendu et ressenti, transformé en perceptions et en émotions sans traduction par la conscience. C’est ainsi que les soignants décrivent de fréquentes distorsions entre ce qu’ils ont voulu dire et ce que le patient a réellement compris. Tout praticien formé à l’hypnose utilisera donc des techniques linguistiques et relationnelles, bases d’une bonne communication, pour éviter cet état négatif. Il faudra respecter une certaine distance dans la relation avec le patient, se mettre en cohérence avec lui, c’est-à-dire se mettre au même niveau que lui, que ce soit par les mots, par les gestes et les attitudes ou encore par le ton de la voix. Tout ceci pour que le patient se sente en confiance. Des mots faciles à comprendre et à consonance positive seront utilisés. En particulier, les négations dans le discours seront évitées. En effet, le patient qui est déjà perturbé peut être focalisé sur une peur ou une douleur et aura du mal à décoder le sens d’une phrase négative.

Si vous lui dites « ne vous inquiétez pas », il n’entendra et ne retiendra que « inquiétez ». Donc, dites plutôt : « Rassurez-vous ». Il sera intéressant aussi de reformuler les paroles du patient pour s’assurer d’avoir bien compris son message mais aussi pour que le patient perçoive qu’il a été bien compris.

Ce mode de communication qui se veut thérapeutique devrait être maîtrisé par toute personne amenée à entrer en contact avec un patient au sein de l’hôpital. Il constitue la base du langage hypnotique et devrait être enseigné dans toute école d’infirmiers(ères) et bien entendu dans les facultés de médecine.

L’hypnose conversationnelle

En plus des techniques relationnelles et linguistiques, la « focalisation » sera utilisée : par la conversation, le praticien va aider le patient à concentrer son esprit sur quelque chose. Il n’y a pas d’induction hypnotique à proprement parler, le patient va glisser dans le confort d’un état hypnotique léger, sans savoir qu’il s’agit d’hypnose. Cette focalisation peut se faire par questionnement interne : « comment faites-vous chez vous pour vous détendre ? », par focalisation sur un écran, par exemple quand en anesthésie, l’échographie est utilisée pour faciliter la réalisation de certains gestes techniques, ou encore par concentration sur la respiration.

L’hypno-analgésie pour certaines interventions chirurgicales

L’hypnose formelle (c’est-à-dire celle qui sera proposée au patient dans le contexte d’une intervention chirurgicale et pour laquelle il aura donné son accord), en plus des autres techniques décrites précédemment, apporte de la dissociation et conduit au fait que, bien que le patient soit en salle d’opération, son esprit est ailleurs ou bien il se désintéresse d’une partie de son corps. L’hypnose peut alors être utilisée seule ou en complément d’une anesthésie locale pour des interventions diverses dans le but d’augmenter le confort du patient, de diminuer son anxiété et de compléter, dans une certaine mesure, l’analgésie. Toutes les interventions praticables sous anesthésie locale ou locorégionale sont susceptibles d’être réalisées avec l’hypnose [17].

Voici des exemples d’interventions réalisables avec anesthésie locale et hypno-analgésie : explorations invasives telles que gastroscopie, colonoscopie, échographie cardiaque transœsophagienne, coronarographies, cathétérisme vasculaire ; gestes invasifs douloureux tels que ponction d’ovocytes, ponctions lombaires avec injections, pose de cathéters ; chirurgie mineure telle que correction de cicatrices, chirurgie plastique des paupières, du nez, des oreilles, lipoaspiration, cataracte, soins dentaires, extraction de dents de sagesse, changements de pansements des patients brûlés, tumorectomie du sein sans curage ganglionnaire, chirurgie de la vulve et du col utérin ; chirurgie majeure telle que thyroïdectomie et parathyroïdectomie, endartériectomie carotidienne, prothèses mammaires, tumorectomie du sein avec curage ganglionnaire, mammectomie, lifting du front, du visage, du cou, septo-rhinoplastie, ligature de trompes, résection de polypes utérins, hernies ombilicales ou inguinales.

L’hypnose peut être proposée par le chirurgien s’il juge que l’intervention s’y prête, par l’anesthésiste ou simplement être demandée par le patient. Auquel cas, l’accord du chirurgien sera indispensable. Les motivations principales qui animent les patients pour la réalisation de leur intervention avec hypnose sont diverses et variées, mais la présence d’une motivation est une condition indispensable au bon déroulement de l’hypnose.

Voici une liste non exhaustive, relevée par les auteurs, des principales motivations des patients qui désirent bénéficier de l’hypno-analgésie pour leur intervention : la curiosité ; la crainte de l’anesthésie générale (crainte des complications, de ne pas se réveiller) ; la crainte des effets indésirables de l’anesthésie (nausées, vomissements, fatigue, mauvais réveil) ; le conseil d’un ami ayant vécu cette expérience ; une expérience antérieure ; la « publicité » dans la presse, le souhait d’une participation active ; un risque élevé de l’anesthésie générale à cause d’un état de santé particulier (intubation difficile, lourdes comorbidités, syndrome des apnées du sommeil…). Sont aussi requis la coopération du patient et la confiance qu’il met dans l’équipe soignante.

Mais l’hypno-analgésie a ses limites, comme l’ont montré Sefiani et al. [4] Des ablations de la vésicule biliaire (cholécystectomies) et des cures de hernie inguinale ont été tentées avec association d’hypnose, anesthésie locale et sédation (c’est-à-dire anesthésie légère). Les conversions (basculement vers l’anesthésie générale) pour raison d’inconfort du patient ont été beaucoup plus nombreuses dans le groupe « cholécystectomie » (13/35) que dans le groupe « hernie » (1/15).

Il convient donc de réserver l’hypnose aux chirurgies relativement « superficielles ».

L’hypnose thérapeutique

Elle est utilisée dans le traitement des douleurs chroniques afin d’éviter l’ascension thérapeutique (devoir augmenter les doses et les associations de médicaments)

ou lorsque le panel thérapeutique semble limité ou dépassé. Le recours à l’hypnose peut s’avérer très utile pour lutter contre les quatre composantes de la douleur : sensori-discriminative (l’intensité, la durée, la qualité), émotionnelle (aspect désagréable et anxiogène), cognitive (le sens donné) et, dans une moindre mesure, comportementale. Le patient sera invité à apprendre l’autohypnose, c’est-à-dire à se mettre lui-même en état modifié de conscience pour acquérir une autonomie de gestion quotidienne de ses douleurs.

Bases expérimentales

Grâce à l’imagerie cérébrale fonctionnelle [5,6,7,8], l’effet de l’hypnose au niveau cérébral a pu être étudié. Il en ressort que, en état d’hypnose, certaines structures (le cortex cingulaire antérieur, le cortex prémoteur) sont activées, procurant l’anxiolyse et l’analgésie alors que d’autres sont spécifiquement inhibées (le précunéus et le cortex cingulaire postérieur) assurant une diminution de la conscience de soi, de la sensorialité du monde environnant. D’autres zones seront activées aussi en fonction du contenu de l’hypnose. Les effets de l’hypnose sur le seuil de douleur ont été étudiés et validés chez des volontaires [9]. Une observation récurrente est la diminution significative de la perception douloureuse sous hypnose.

Études cliniques

Une méta-analyse portant sur 34 études randomisées (2597 patients) a récemment été réalisée par Tefikow [10]. Elle conclut que l’utilisation de l’hypnose entraîne une diminution du stress émotionnel, de la douleur, de la consommation d’analgésiques, une stabilité des paramètres physiologiques et une meilleure récupération (moins de fatigue). Une diminution des nausées post opératoires est aussi retrouvée dans plusieurs études [11,12,13,14], que ce soit chez l’adulte ou chez l’enfant, tout ceci menant à une meilleure satisfaction du patient.

Lang et al. [15] ont étudié l’efficacité d’une « attention particulière » ou de l’hypnose comparées à un soin standard sur la douleur, l’anxiété et les besoins en analgésiques pendant la sédation consciente lors de procédures peu invasives de radiologie interventionnelle. Le groupe hypnose avait moins d’anxiété et de douleur tout au long de la procédure et nécessitait moins de médications analgésiques que les autres groupes. Le fait que les procédures soient de plus courte durée dans le groupe hypnose est un facteur confondant (c’est-à-dire qu’on ne peut pas prouver que le bénéfice est uniquement imputable à l’hypnose) étant donné que les groupes n’ont pas été stratifiés selon la difficulté de la procédure.

Butler et al. [16] ont utilisé l’hypnose pour rendre plus tolérable aux enfants les procédures de cysto-uréthrographies (radiographie du système urinaire). Les enfants qui avaient eu une séance d’une heure d’hypnose avec un psychologue semblaient tolérer la procédure avec moins d’angoisse et dans un temps significativement plus bref que le groupe contrôle.

Les avantages de l’utilisation de l’hypnose sont donc pour le patient, mais aussi pour la société, car une diminution de la durée d’hospitalisation et une reprise plus précoce des activités professionnelles sont observées chez les patients ayant bénéficié de l’hypnose [18].

En pratique

L’hypnose médicale amène de grands changements dans le protocole de soins. D’abord parce que les soins se font avec le patient et non plus sur le patient. Le patient restant vigile, en relation avec les intervenants, il est actif dans le soin. Il faut donc qu’il soit motivé par le soin, coopérant, et qu’il accorde sa pleine confiance en l’équipe. C’est une complémentarité de tous les instants, chacun ayant sa part de responsabilité dans le résultat. Et nous savons bien aujourd’hui que les résultats thérapeutiques dépendent en grande partie de cette participation du patient.

Par ailleurs, une intervention réalisée sous hypno-analgésie est un vrai travail d’équipe où le patient est au centre de toutes les attentions. Cela implique des changements pour tous les intervenants. Le chirurgien doit accepter de ne pas interférer avec le patient, de travailler dans un environnement calme avec des gestes doux et précis, de faire preuve de beaucoup de maîtrise de soi pour ne pas laisser transparaître ses émotions. Les infirmiers(ères) doivent travailler dans le calme, anticiper les besoins du chirurgien par des échanges pour la plupart non verbaux, ce qui demande une attention soutenue. L’anesthésiste doit surveiller la stabilité des paramètres vitaux du patient, anticiper les gestes chirurgicaux, vaincre ses propres incertitudes à laisser une certaine autonomie au patient tout en accompagnant et en gérant ses besoins.

Lorsque le chirurgien est convaincu des bienfaits de l’hypno-analgésie, il la propose à ses patients comme technique alternative à l’anesthésie générale. Le patient arrive en consultation d’anesthésie avec sa demande d’informations sur l’hypnose et sera donc reçu par un anesthésiste formé à cette technique. L’information concernant l’hypnose, le déroulement précis de l’intervention et l’assurance de pouvoir changer de technique à tout moment (anesthésie générale) en cas de nécessité, sont donnés au patient. Comme pour toute anesthésie, une évaluation préopératoire classique est réalisée. Pendant l’intervention, l’anesthésiste assurera, comme à son habitude, une surveillance rapprochée du patient utilisant les monitorings habituels pour ce type de procédure faite sous anesthésie générale, le matériel nécessaire à sa réalisation en cas de besoin étant à portée de main. Il existe différentes techniques d’induction hypnotique. Le thérapeute choisira la plus adaptée au patient et à l’intervention. Toutes ces techniques utilisent la focalisation sur une voix lente, grave, au ton monotone, celle du thérapeute qui accompagne le patient dans son thème agréable. Les bruits inopinés, les sensations extérieures seront si possible intégrés au thème pour garantir la stabilité de l’état hypnotique.

Conclusion

Plus de 150 ans sont passés depuis la première utilisation documentée de l’hypnose comme unique moyen anesthésique pour la chirurgie. Nous avons maintenant des données montrant les effets de l’hypnose et des suggestions sur le système nerveux et sur les voies de la douleur. Parce que les suggestions et la focalisation de l’attention peuvent altérer la perception de la douleur, il est raisonnable de penser qu’une telle influence peut s’exercer également sur le système nerveux autonome modulant la motilité gastrique, la perfusion régionale et la réponse humorale au stress.

Une question se pose : avons-nous assez de données pour élever l’hypnose et l’autohypnose au rang de routine et promettre des bénéfices au patient et au chirurgien ? De larges études sur de grands nombres de patients doivent encore être réalisées pour amener des réponses en termes de réduction de la morbidité et d’une diminution du coût.

Cela étant, une attention particulière au patient, un support émotionnel, des suggestions positives et donc l’hypnose sont des moyens faciles, sans danger, immédiatement disponibles et bon marché qui peuvent améliorer le soin au patient. Pourquoi s’en priver ?

Références

1 | « Ablation d’un cancer du sein pendant un sommeil magnétique ». Archives générales de Médecine, tome XX, mai 1829, p. 131
2 | Price DD, Barell JJ. “The structure of the hypnotic state : a self-directed experiential study”. In : Barell JJ(Ed). “The experiential method : exploring the human experience”. Acton, MA : Copely 1990 :85-97.
3 | Price DD. “The neurological mechanisms of hypnotic analgesia”. In Barber J (Ed). Hypnosis and suggestion in the treatment of pain. New York, WW Norton, 1996 : 67-84.
4 | Sefiani T, Uscain M, Sany JL, et al. “Laparoscopy under local anaesthesia and hypnoanaesthesia about 35 cholecystectomies and 15 inguinal hernia repair”. Ann FrAnesth Reanim 2004 ; 23 :1093-101
5 | Peyron R, Laurent B, Garcia-Larrea L. “Functionnal imaging of brain response to pain. A review and meta-analysis”. Neurophysiol Clin 2000 ; 30:263-88
6 | Rainville P, Duncan GH, Price DD, et al. “Pain affect encoded in human anterior cingulate but not somatosensory cortex”. Science 1997 ; 277 : 68-71
7 | Faymonville ME, Laureys S, Degueldre C, et al. “Neural mechanisms of antinociceptive effects of hypnosis”. Anesthesiology 2000 ; 92 :1257-67
8 | Schulz-Stubner S, Krings T, Meister IG, et al. “Clinical hypnosis modulates functional magnetic resonance imaging signal intensities and pain perception in a thermal stimulation paradigm”. Reg Anesth Pain Med 2004 ; 29 : 549-56
9 | Meier W, Klucken M, Soyka D, Bromm B. “Hypnotic hypo- and hyperalgesia : divergent effects on pain ratings and pain-related cerebral potentials”. Pain 1993 ;53 :175-81
10 | Tefikow S1, Barth J, Maichrowitz S, Beelmann A, Strauss B, Rosendahl J. “Efficacy of hypnosis in adults undergoing surgery or medical procedures : a meta-analysis of randomized controlled trials”. Clin Psychol Rev. 2013 Jul ;33(5) :623-36.
11 | Lambert SA. “The effects of hypnosis/guided imagery on the postoperative course of children”. J Dev Behav Pediatr 1996 ;17 : 307-10.
12 | Enqvist B, Bjorklund C, Englman M, Jakobsson J. “Preoperative hypnosis reduces postoperative vomiting after surgery of the breasts. A prospective, randomised and blinded study”. Acta Anaesthesiol Scand 1997 ;41 : 1028-32.
13 | Calipel S, Lucas-Polomeni MM, Wodey E, Ecoffey C. “Premedication in children : hypnosis versus midazolam”. Pediatr Anesth 2005 ;15 : 275-81.
14 | Sadaat H, Drummond-Lewis J, Maranets I, et al. “Hypnosis reduces preoperative anxiety in adult patients”. Anesth Analg 2006 ;102 :1394-6
15 | Lang EV, Benotsch EG, Fick LJ, et al. “Adjunctive non-pharmacological analgesia for invasive medical procedures : a randomised trial”. Lancet 2000 ;355 : 1486-90
16 | Butler LD, Symons BK, Henderson SL, et al. “Hypnosis reduces distress and duration of an invasive medical procedure for children”. Pediatrics 2005 ;115 :e77-85
17 | Watremez C, Roelants F. « L’hypnose en anesthésie ». Vaisseaux, cœur, poumons, 2010 ;15 (1) : 30-34.
18 | Meurisse M, Defechereux T, Hamoir E, Maweja S, Marchettini P, Gollogly L, Degauque C, Joris J, Faymonville ME. “Hypnosis with conscious sedation instead of general anaesthesia ? Applications in cervical endocrine surgery”. Acta Chir Belg. 1999 ;99(4) :151-8.

Publié dans le n° 313 de la revue


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Les auteurs

Christine Watremez

est professeure de médecine et anesthésiste au Service d’anesthésiologie, Cliniques universitaires Saint-Luc, (...)

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Fabienne Roelants

est professeure de médecine et anesthésiste au Service d’anesthésiologie, Cliniques universitaires Saint-Luc, (...)

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