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Quand l’Organisation mondiale de la santé fait la promotion de pseudo-sciences

Publié en ligne le 18 mars 2024 - Pseudo-sciences -

Ce texte est une traduction en français d’un article original publié sur le site de l’Organisation pour la science et la société de l’université McGill au Canada [1]. Avec l’aimable autorisation de l’auteur et de l’éditeur. Traduction faite par la rédaction de Science et pseudo-sciences et relue par l’auteur.

L’Organisation pour la science et la société a pour mission la promotion de la pensée critique et la diffusion de l’information scientifique. Créée en 1999, elle s’adresse au grand public, aux enseignants et aux étudiants avec pour objectif de vulgariser les connaissances scientifiques et démystifier les pseudo-sciences.

Référence  : 1 | Jarry J, “The World Health Organization has a pseudoscience problem”, Office for Science and Society, 28 avril 2023. Sur mcgill.ca/OSS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a une définition de l’âme. Bien que non directement produite par l’organisation, elle apparaît dans le glossaire d’un de ses nombreux documents officiels [1]. L’âme serait ainsi dérivée du « corps astral », un terme défini par opposition au « corps éthéré », lui-même composé des « forces vitales qui forment le corps physique et maintiennent l’intégration de substances matérielles dans des organismes vivants ». Ce même document, issu de la plus grande autorité mondiale en matière de santé, mentionne des concepts ésotériques tels que l’« embrocation rythmique », un type de guérison énergétique qui implique des mouvements rythmiques par des massages sur le corps.

Une âme au ciel, William Bouguereau (1825-1905)

À une époque où l’OMS est accusée par certains promoteurs de théories du complot d’être manipulée par Bill Gates et d’utiliser la vaccination de masse comme un stratagème pour contrôler l’humanité, il pourrait être tentant d’oublier qu’il existe de véritables raisons de la critiquer : au nom de sa mission de garantir à tous l’accès aux soins de santé, l’OMS a choisi de légitimer des systèmes de croyances préscientifiques et des pratiques complètement invalidées. Non contente de cautionner ces approches pseudo-scientifiques, l’OMS souhaite les voir intégrées à la médecine, celle fondée sur les preuves. Cette volonté n’est en fait pas nouvelle et s’inscrit dans le cadre de ses plans stratégiques pluriannuels.

Une route inquiétante pavée de bonnes intentions

L’OMS a été fondée en 1948, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale en tant qu’agence spécialisée de l’Organisation des nations unies (ONU) nouvellement créée. Elle dispose d’un organe décisionnel appelé Assemblée mondiale de la santé, auquel participent des délégués de tous les États membres. La Constitution de l’OMS [2] énonce dans son préambule que « la possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale » et que « l’inégalité des divers pays en ce qui concerne l’amélioration de la santé et la lutte contre les maladies, en particulier les maladies transmissibles, est un péril pour tous ».

Veiller à ce que tout le monde sur la planète ait accès aux soins est une tâche colossale sans solution facile. En particulier, permettre un accès rapide aux soins médicaux dans les régions où les médecins sont rares est un véritable défi.

En mai 2013, l’OMS a publié sa « Stratégie pour la médecine traditionnelle 2014-2023 » [3], poursuivant une mission contestable déjà entamée précédemment. Dans ce document, l’organisation affirme que ce qu’elle appelle la médecine traditionnelle et complémentaire « constitue un pan important et souvent sous-estimé des soins de santé ». Par « médecine traditionnelle et complémentaire », l’OMS désigne des pratiques apparues il y a des centaines, voire des milliers d’années, alors que l’humanité ne comprenait pas grand-chose à la chimie et à la biologie humaine et bien avant que la rigueur scientifique ne soit appliquée pour tester la solidité des allégations en matière de santé. Les êtres humains tombent malades depuis toujours et au fil des millénaires, notre espèce a essayé de nombreuses méthodes de guérison, dont la plupart ont échoué.

La médecine traditionnelle ainsi définie inclut des interventions telles que l’ayurveda, la médecine traditionnelle chinoise et la naturopathie. L’OMS voit derrière ces pratiques un moyen facile d’atteindre un objectif qui, sinon, semblerait impossible : former suffisamment de médecins et construire suffisamment d’hôpitaux pour couvrir le globe. Il est en effet plus simple de reconnaître l’activité de guérisseurs de toutes sortes, sans vraiment se préoccuper du type de soins prodigués.

L’OMS souhaite voir ces pratiques préscientifiques de guérison intégrées dans les systèmes de santé nationaux afin de contribuer à la couverture sanitaire universelle qu’elle promeut [4]. Mais les arguments qu’elle avance en faveur de cette intégration sont faibles et non fondés.

Les médecines traditionnelles et complémentaires seraient « financièrement abordables », nous dit-on. Cette affirmation est discutable. Tout d’abord, les pratiques comme la chiropraxie et l’acupuncture dépendent généralement de « traitements d’entretien » réguliers tout au long de la vie. Mais surtout, le caractère abordable n’est évidemment pas un gage d’efficacité. Ces pratiques sont populaires et « un grand nombre de personnes leur font confiance » ajoute l’OMS. C’est là aussi un argument qui ne tient pas. Les saignées ont été très répandues pendant des siècles, non pas parce qu’elles étaient efficaces, mais parce qu’il n’y avait pas grand-chose d’autre de disponible. L’OMS attribue également à la médecine traditionnelle et aux médecines douces un rôle dans le traitement des problèmes de santé chroniques et dans la fourniture de soins « holistiques » personnalisés. Cette justification n’est qu’un copier-coller des nombreux documents de promotion des médecines dites alternatives.

La stratégie mal argumentée de l’OMS pour convaincre les États membres d’intégrer des pratiques préscientifiques dans leur système de santé la conduit sur une route inquiétante pavée de bonnes intentions. Comment en effet distinguer un guérisseur traditionnel utilisant les « meilleures pratiques » (quel que soit le sens que l’on donne à ce terme) d’un charlatan ? La réponse proposée par l’OMS est de publier des référentiels pour la formation dans les diverses interventions relevant des « médecines complémentaires et alternatives » qu’elle entend promouvoir.

L’un de ces documents de référence concerne la médecine anthroposophique [1], un système ésotérique proposé dans les années 1920 par Rudolf Steiner et Ita Wegman, dans lequel la santé émerge d’un équilibre entre « les quatre forces formatrices et la triple nature de l’être humain ». C’est dans ce document qu’apparaît la définition de l’âme proposée par l’OMS. On y trouve également un glossaire de concepts anthroposophiques tels que les « tria principia » décrivant « le processus du sel (structure), le processus du soufre (dissolution) et le processus du mercure (flux harmonique) », directement inspirés de l’alchimie de Paracelse [5]. La réalisation de ce document a été soutenue financièrement par la Fédération internationale des associations médicales anthroposophiques en Suisse. Bien qu’un petit avertissement nous rappelle qu’il n’implique pas que l’OMS approuve la médecine anthroposophique, son efficacité ou sa sécurité, on ne peut guère considérer cette clause de non-responsabilité comme autre chose qu’une mention générique. En annexe du document, un exemple de programme de formation est proposé. Il comprend l’apprentissage « des quatre éléments classiques (“terre”, “eau”, “air” et “chaleur”) », des forces cosmiques, ainsi que des « métaux végétalisés » (des métaux pulvérisés sont ajoutés au sol dans lequel poussent des plantes prétendument médicinales pour produire un remède transformé).

Le Charlatan (détail), Léonard Defrance (1735-1805)

Un autre référentiel de l’OMS porte sur la naturopathie [6]. Il a été rédigé par le directeur d’alors de l’Institut Elliott Allen de théologie et d’écologie. Les points de repère pour la formation comprennent l’homéopathie (une pratique discréditée qui dilue les principes prétendument actifs à des niveaux tels qu’il ne reste plus rien du produit initial), l’iridologie (une pseudo-science qui prétend que la mauvaise santé du corps peut être diagnostiquée en regardant les yeux du patient) et la « désintoxication » (un pilier de la culture du bien-être qui s’empresse d’attribuer tout problème de santé à des toxines mal définies).

Ces notions promues par la principale autorité mondiale en matière de santé sont difficilement acceptables. Elles ne sont que l’aboutissement des efforts de ces pseudo-médecines pour se refaire une image de marque.

Réglementer avant de disposer de preuves solides ?

La nébuleuse des pratiques thérapeutiques non scientifiques a vu son image de marque se dégrader au fil des ans et se retrouvait en opposition frontale aux progrès de la médecine. Afin d’éviter d’être complètement rejetée, certaines de ces pratiques disparates et souvent contradictoires se sont d’abord présentées comme « complémentaires ». Plus récemment, elles ont adopté avec succès le terme de « médecine intégrative ». Il s’agirait alors d’intégrer deux moitiés insuffisantes prises séparément : d’un côté la médecine fondée sur les preuves, avec ses pratiques chirurgicales, son imagerie médicale et ses produits pharmaceutiques, de l’autre côté, la chiropraxie, l’homéopathie, l’acupuncture…

Ce mouvement en faveur d’une « intégration » a le vent en poupe. Dans la Classification internationale des maladies développée par l’OMS [7], un référentiel qui permet aux professionnels de santé de partager des informations standardisées à travers le monde, on retrouve désormais des codes officiels pour des diagnostics tels que « stagnation du Qi du foie », « stade de méridien yang de la région moyenne » ou encore « agression de l’Esprit par le feu ». Ces termes sont issus de la médecine traditionnelle chinoise et n’ont rien à voir avec notre compréhension scientifique du corps humain. Mais ils sont validés par l’OMS. C’est ainsi que l’on retrouve sous le code de maladie SF7K l’« anxiété endommageant le méridien de la rate ».

Homme-médecine Pied-Noir au chevet d’un mourant, George Catlin (1796-1872)

L’Organisation pour la science et la société de l’université McGill au Canada a publié de nombreux articles sur les médecines dites alternatives et complémentaires [8]. Certaines, comme l’homéopathie [9], non scientifiques, jouissent encore d’une grande popularité qui s’explique principalement par une inculture scientifique et un marketing efficace. D’autres, comme l’acupuncture [10], avec une histoire complexe, souvent révisée et rectifiée, ont vu des scientifiques tenter de trouver des explications rationnelles à leur fonctionnement.

Ces systèmes pseudo-scientifiques sont souvent fondés sur une cause unique devant expliquer toutes les maladies et reposent sur un mode opératoire unique. Ils donnent parfois l’impression de fonctionner mais n’agissent pas mieux qu’un placebo. Les raisons d’une amélioration de l’état d’un patient peuvent en réalité être nombreuses : fonctionnement normal du système immunitaire, régression naturelle des symptômes ou utilisation concomitante d’un traitement efficace, facteurs psychologiques ou sociaux, etc.

De plus, les personnes pour qui ces traitements n’ont apporté aucune amélioration s’expriment sans doute moins que celles qui affirment en avoir bénéficié, c’est pourquoi les témoignages vont très souvent dans le même sens et convainquent de nombreuses personnes.

Toutefois, de nos jours, les patients ont un fort appétit pour la légitimité que peut apporter la science. Des études sont alors produites pour tenter d’étayer les témoignages et les anecdotes rapportées. Si ces études ont tendance à être de faible qualité, elles produisent néanmoins un bruit de fond qui peut être présenté comme prometteur. Mais dès lors que des études plus vastes et plus rigoureuses sont menées, aucune différence entre ces traitements et un placebo n’est mise en évidence. Ces résultats étant difficilement contestables, certains tentent alors d’expliquer l’effet placebo comme résultant de l’action des traitements dont ils font la promotion : ils permettraient à notre corps de libérer ses puissantes capacités d’auto-guérison [11]. En réalité, l’utilisation d’un placebo dans les essais cliniques vise à écarter dans l’analyse tout autre effet que celui de l’ingrédient actif que l’on cherche à évaluer.

La stratégie pour la médecine traditionnelle de l’OMS est parsemée d’allusions à la nécessaire évaluation de l’efficacité de ces approches. En effet, la principale difficulté relevée par les États membres concernant la réglementation des médecines complémentaires et alternatives est le manque de données les concernant. L’OMS en convient, ces pratiques de guérison doivent être étayées par des preuves. Mais de quel type de preuves parle-t-on ? S’agit-il des essais cliniques contrôlés, la référence en matière d’évaluation ? Pour l’OMS, « même si les essais cliniques contrôlés livrent de nombreuses informations, d’autres méthodes d’évaluation sont également utiles ». Dans ces autres méthodes, l’OMS inclut « l’analyse des schémas d’utilisation et d’autres méthodes qualitatives » [3]. C’est une façon inquiétante de promouvoir des éléments tels que le niveau de popularité comme indice de validité.

On pourrait faire valoir que l’OMS cherche à améliorer les standards de qualité de ces pratiques pseudo-scientifiques en exigeant un minimum de réglementation et de standardisation. Mais comment peut-on réglementer la magie ? Comme l’a récemment expliqué le professeur Edzard Ernst [12], qui a consacré sa carrière à faire en sorte que la médecine alternative respecte les mêmes normes que la médecine elle-même, la plupart de ces approches alternatives ne sont pas fondées sur des preuves et leurs praticiens sont incapables de respecter les principes éthiques de base qui président aux essais cliniques. Le consentement éclairé est en effet difficile à obtenir lorsque vous administrez des soins énergétiques. Il faudrait révéler que l’intervention manque de fondement et de preuves d’efficacité. Le Pr Ernst suggère que « les preuves solides d’efficacité doivent précéder la réglementation ». Mais étant donné que l’OMS ne craint pas de mentionner l’homéopathie dans l’un de ses documents de référence, il est probable qu’elle n’a pas beaucoup réfléchi à la question du fondement et de l’efficacité de ces pratiques.

Allégorie des quatre éléments, Louis Finson (c.1580-1617)

Le Dr David Gorski, oncologue et blogueur scientifique, a traité à plusieurs reprises dans le passé du soutien apporté par l’OMS au charlatanisme. Il a souligné [13] à quel point il est frappant de constater que les personnes qui plaident pour l’intégration des médecines traditionnelles ne font aucune mention de la « théorie des humeurs », l’un des fondements de la médecine antique européenne promue dans le Corpus Hippocratique (attribué au médecin grec Hippocrate). Ne devraient-ils pas réclamer son « intégration » dans la pratique courante ? Alors que les « quatre éléments » de l’anthroposophie et les méridiens dans lesquels circulerait le Qi de l’acupuncture sont considérés par l’OMS comme contribuant à de bons soins de santé, l’idée tout aussi archaïque selon laquelle le flegme, le sang, la bile jaune et la bile noire de la théorie des humeurs détermineraient notre santé a été ignorée. Ces notions ne sont pas plus désuètes que les autres, mais, étrangement, l’OMS ne les a pas ressuscitées.

Il existe par ailleurs un parallèle troublant, également identifié par le Dr Gorski, entre le désir de l’OMS d’intégrer la magie dans les soins de santé et ce que le président Mao Zedong a décidé quant à la pratique de la médecine pendant la révolution communiste chinoise.

« Une grande contribution au monde »

En 1949, les forces de Mao contrôlaient la Chine continentale, mais l’accès aux soins de santé était difficile, surtout en dehors des grandes villes. Les médecins étaient en nombre insuffisant. Que pouvait-il faire pour améliorer la situation ?

Il a décidé de faire revivre les nombreuses traditions de guérison qui avaient vu le jour en Chine au cours des millénaires, des pratiques qui étaient « un mélange de démonologie, d’astrologie, de théorie des cinq phases du yin-yang, de textes classiques, de sagesse populaire et d’expérience personnelle » [14]. Certaines de ces interventions, comme l’acupuncture et la combustion de plantes sur le corps, connue sous le nom de moxibustion, avaient été interdites des décennies auparavant lors de l’ascension de la médecine moderne [15]. Ces pratiques n’ont jamais été formalisées, et il n’a jamais existé en Chine, avant Mao, « une médecine traditionnelle chinoise », mais des traditions très disparates.

Par nécessité politique, le président Mao a cependant prêché pour l’intégration d’une version révisée et simplifiée de ces pratiques désuètes. Il voulait que les praticiens de médecine occidentale apprennent la médecine traditionnelle chinoise et que les pratiquants de médecine chinoise utilisent la science pour expliquer les principes de leurs interventions. L’objectif ultime était l’intégration complète. « Ce serait une grande contribution au monde », a-t-il déclaré à l’un de ses médecins personnels, ajoutant « même si je pense que nous devons promouvoir la médecine chinoise, personnellement, je n’y crois pas. Je ne prends pas de médecine chinoise. Ne trouvez-vous pas que c’est étrange ? » [16].

Un demi-siècle plus tard, l’OMS marche dans les pas du président Mao en promouvant l’intégration à la médecine actuelle d’idées préscientifiques et souvent discréditées. Elle semble croire que ce serait une grande contribution au monde. On peut être en désaccord.

Références


1 | World Health Organization, “WHO benchmarks for training in anthroposophic medicine”, Programme de travail, 2023. Sur apps.who.int
2 | Organisation mondiale de la santé, « Constitution de l’OMS ». Sur who.int
3 | Organisation mondiale de la santé, « Stratégie de l’OMS pour la médecine traditionnelle pour 2014-2023 », Rapport, 2023. Sur apps.who.int
4 | Organisation mondiale de la santé, « Couverture sanitaire universelle (CSU) », 29 juin 2023. Sur who.int
5 | Joly B, « Francis Bacon réformateur de l’alchimie : tradition alchimique et invention scientifique au début du XVIIe siècle », Revue philosophique de la France et de l’étranger, 2003, 128 :23-40.
6 | World Health Organization, “Benchmarks for training in traditional/complementary and alternative medicine : benchmarks for training in naturopathy”, Rapport, 2010. Sur apps.who.int
7 | Organisation mondiale de la santé, « La CIM-11 est maintenant officiellement en vigueur pour l’enregistrement et la déclaration au niveau national et international des causes de maladie, de décès et plus », 11 février 2022. Sur who.int
8 | Office for Science and Society, “Health and Nutrition”, 2023. Sur mcgill.ca/OSS
9 | Jarry J, “Here be homeopathic chameleons”, 27 novembre 2021. Sur mcgill.ca/OSS
10 | Jarry J, “Can you turn nausea off at the wrist ?”, 6 août 2021. Sur mcgill.ca/OSS
11 | Gorski D, “The rebranching of CAM as ‘harnessing the power of placebo’”, Science-Based Medicine, 9 janvier 2012. Sur sciencebasedmedicine.org
12 | Ernst E, “How should alternative medicine practitioners be regulated ?”, The Skeptic, 24 avril 2023. Sur skeptic.org.
13 | Orac, “Science and the AAAS (not to mention the WHO) sell their souls to promote pseudoscience in medicine, part 2”, Respectful Insolence, 6 janvier 2015. Sur respectfulinsolence.com
14 | Levinovitz A, “Chairman Mao invented traditional Chinese medicine”, Slate, 22 octobre 2013. Sur Slate.com
15 | Friends of Science in Medicine, “Is there any place for acupuncture in 21st century medical practice ?”, Rapport, 25 juillet 2016. Sur scienceinmedicine.org
16 | Zhi-Sui L, The Private Life of Chairman Mao, Random House, 1994.


Thème : Pseudo-sciences

Mots-clés : Désinformation